Chez Hones, on entend souvent ce réflexe :

➡️ “Notre roadmap est à la traîne ? Recrutons plus de développeurs.”

Mais dans la majorité des cas, ajouter des ressources humaines à une organisation défaillante revient à verser de l’eau dans un seau percé.

Cela ne fait qu’aggraver les problèmes structurels existants.

Voici pourquoi grossir l’équipe tech sans repenser le modèle d’organisation peut freiner le delivery, et non l’accélérer.

1. Plus de monde sur un projet mal structuré = explosion de la complexité

Quand l’organisation est bancale, chaque nouvelle recrue ajoute de la friction :

• Coordination accrue : plus de personnes, plus de synchronisation nécessaire. Les réunions se rallongent, les décisions se diluent.
• Risques de bugs démultipliés : si les process qualité ne sont pas béton, chaque contribution est un risque supplémentaire.
• Complexité accrue : multiplier les devs sur un produit mal structuré, c’est multiplier les dépendances, les zones grises, et les failles.

👉 Avant d’envisager un plan de recrutement, assainissez votre organisation tech et votre architecture. Ce n’est pas une question de quantité, mais de scalabilité organisationnelle.

2. Le vrai défi n’est pas le volume, mais la capacité à bien travailler ensemble

L'un des points les plus complexes dans la croissance d'une équipe tech est la capacité à faire travailler les gens ensemble efficacement. Ce n'est pas juste une question d'embaucher plus de développeurs et de leur offrir des bières le soir.

C'est vraiment de mettre en place des objectifs, des processus et une transparence totale sur la façon dont le travail évolue.

Sans cette clarté des objectifs, sans des process fluides, sans des règles de collaboration lisibles, on ajoute de la confusion à la confusion.

👉 Notre recommandation : avant de renforcer l’équipe, il faut :

• Définir une roadmap priorisée et alignée avec les objectifs business
• Mettre en place des rituels de collaboration efficaces
• S’assurer que chacun connaît sa responsabilité et son impact dans la chaîne de delivery

3. L’onboarding est un investissement, pas un accélérateur immédiat

Chaque nouvelle recrue est un centre de coût à court terme :

• Onboarding chronophage : les seniors doivent prendre du temps pour former, expliquer, relire… Et donc s’éloignent de leurs propres tâches critiques.
• Documentation souvent défaillante : sans un référentiel clair, l’intégration est lente et génère des erreurs.
• Charge cognitive accrue : plus de collaborateurs à onboarder = plus de complexité dans la gestion des flux d’information.

👉 Avant d’envisager d’élargir l’équipe, assurez-vous que l’onboarding est un parcours maîtrisé, soutenu par une documentation robuste et des rituels clairs.

4. Plus de développeurs ≠ plus de vélocité si la roadmap est bancale

Une roadmap surchargée ou mal priorisée donne souvent l’illusion qu’il faut recruter… alors que :

• Beaucoup de développements sont hors-sujet par rapport aux enjeux business
• Les priorités sont floues, donc tout paraît urgent, mais rien n’est réellement stratégique

👉 Notre méthode : recentrer les efforts sur les fonctionnalités qui créent de la valeur immédiate.

Mieux vaut une équipe resserrée avec une roadmap ultra-ciblée qu’un bataillon qui tire dans toutes les directions.

5. La charge cognitive devient le frein invisible

Plus il y a de monde, plus la gestion de l’information et des dépendances devient lourde :

• Context-switching permanent, silos de connaissance, perte de clarté sur les responsabilités.
• L’équipe ne code plus, elle coordonne et recode ce que d’autres ont mal compris ou mal intégré.

👉 Chez Hones, on réduit cette charge par :

• Une organisation lean
• Des workflows clairs
• Des outils de collaboration adaptés pour préserver la capacité de focus des équipes.

6. Le syndrome des rôles fantômes

Recruter pour “faire comme tout le monde” mène à la création de postes peu utiles, voire nuisibles :

• Des profils non alignés sur les besoins actuels.
• Une dynamique d’équipe perturbée par une surcouche de middle-management ou de rôles mal définis.

👉 Pas de recrutements opportunistes.

Chaque nouveau poste est pensé pour générer un impact mesurable sur le business.

Et souvent, une restructuration de l’existant permet de libérer plus de valeur qu’une embauche.

En résumé

Recruter plus de développeurs ne compense pas :

• Une organisation technique fragile
• Une gouvernance floue
• Une priorisation défaillante

Notre conviction est simple :

➡️ La vélocité d’une équipe ne se mesure pas à son effectif, mais à sa capacité à délivrer ce qui compte, vite et bien.

Avant de grossir l’équipe, posez-vous les vraies questions :

• Vos process sont-ils scalables ?
• Votre roadmap est-elle alignée sur la valeur business ?
• Vos équipes savent-elles travailler ensemble avec fluidité et transparence ?

Si ce n’est pas le cas, recruter ne fera qu’aggraver la situation.

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FAQ

Faut-il recruter pour aller plus vite ?

Pas toujours. Si vos fondations tech ne sont pas solides, vous risquez surtout de complexifier votre organisation.

Comment savoir si notre organisation est prête à accueillir de nouveaux devs ?

Faites un audit express de la santé de vos process, de votre roadmap et de la clarté des rôles. C’est ce qu’on propose chez Hones avec notre offre d’Audit Tech.

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